Beware the banana peel

Hi ! Here you’ll find the first chapter of my book The World Upside Down, first of The Imagined Ones tretalogy, which you can find in french on Amazon. This chapter is the first of six to be translated in english, and by me, so I apologize in advance for any mistake or weirdly phrased sentence. There might be a few, I’m afraid. Hope you enjoy it nonetheless ! 🙂

Iria

          I died at nineteen.

          The weather wasn’t stormy. The air wasn’t charged with a tension to make your hair stand on your arm. There was no rain, no snow, it was a nice evening of April. I hadn’t had the impression of being followed all day long, that something terrible was going to happen. I wasn’t even on edge. I was just content.

          It was six PM and all the workers going home had conglomerated on the large bridge, like every day, their car advancing slowly on the sun-bathed asphalt. I barely registered the first tremor, and thinking about it, I doubted I was the only one. I was checking a text Reda had sent me, asking to buy some bread on my way home. Confused, I dropped my phone on the passenger seat and tightened my hands on the wheel, frayed by age and heat, before the second tremor made itself known, this time shaking the bridge enough to move the stopped vehicles.

          I saw the world around me starting to get agitated, and I was about to get out of the old clunker that was my means of transportation when a third tremor broke the right side pillars of the bridge. Before I could even realize what was happening, a car that a minute earlier was on the other side of the road crashed into my left side.

Lire la suite

Hello ! Voilà ici le premier chapitre, en français et en anglais, de mon livre Le Monde Inversé, premier tome de la tétralogie Les Imaginés, sorti en Août sur Amazon, et que vous pouvez trouver ici, uniquement en français pour le moment. En espérant que vous appréciiez ! 🙂

          Je suis morte à dix-neuf ans.

          Le temps n’était pas à l’orage. L’ambiance n’était pas chargée d’une tension presque palpable, du genre à vous hérisser le poil. Il n’y avait ni pluie, ni neige, c’était un doux soir d’avril. Je n’avais pas eu l’impression d’être suivie toute la journée, que quelque chose d’horrible allait arriver. Je n’étais même pas sur les nerfs. J’étais juste contente.

          Il était dix-huit heures, et tous les travailleurs rentrant chez eux s’étaient agglomérés sur le large pont, comme chaque jour, leur voiture avançant lentement sur l’asphalte chauffé par le soleil. J’enregistrai à peine la première secousse, et à bien y réfléchir, je doutais d’être la seule. J’étais en train de regarder un message que Reda m’avait envoyé, me demandant de ramener le pain. Perplexe, je lâchai mon portable sur le siège passager, et resserrai mes mains sur le volant, dénudé par l’âge et la chaleur, avant que la deuxième secousse ne se fasse sentir, ébranlant cette fois le pont au point de déplacer les véhicules à l’arrêt.

          Je voyais le monde commencer à s’agiter, et j’allais sortir du tas de ferraille qui me servait de moyen de transport lorsqu’une troisième secousse brisa les piliers qui élevaient le pont sur le côté droit. Avant même que je puisse réaliser ce qui se passait, une voiture qui se trouvait une minute plus tôt sur la bande de sens inverse m’emboutit dans le côté gauche.

Lire la suite